Les scies sauteuses
Les scies sauteuses : des acrobates !
La scie sauteuse inventée par Bosch il y a une cinquantaine d'années, mérite une place de choix dans toute bonne boîte à outils. En terme d'utilité, elle vient immédiatement derrière la perceuse. Avec sa panoplie de lames, la scie sauteuse est d'une aide précieuse pour les petits travaux de précision et les découpes dans tous les matériaux, pour autant que la lame soit adaptée à l'épaisseur des matériaux. A la version simple, s'ajoutent des modèles plus sophistiqués qui offrent le mouvement électronique et la coupe pendulaire. Cette dernière complète l'action de haut en bas de la lame par un va et vient d'avant en arrière. C'est un avantage décisif en matière de vitesse et de capacité de pénétrations dans les matériaux. Le variateur électronique, quant à lui, permet d'adapter la vitesse à la difficulté du travail et à la dureté du matériau.
La scie sauteuse inventée par Bosch il y a une cinquantaine d'années, mérite une place de choix dans toute bonne boîte à outils. En terme d'utilité, elle vient immédiatement derrière la perceuse. Avec sa panoplie de lames, la scie sauteuse est d'une aide précieuse pour les petits travaux de précision et les découpes dans tous les matériaux, pour autant que la lame soit adaptée à l'épaisseur des matériaux. A la version simple, s'ajoutent des modèles plus sophistiqués qui offrent le mouvement électronique et la coupe pendulaire. Cette dernière complète l'action de haut en bas de la lame par un va et vient d'avant en arrière. C'est un avantage décisif en matière de vitesse et de capacité de pénétrations dans les matériaux. Le variateur électronique, quant à lui, permet d'adapter la vitesse à la difficulté du travail et à la dureté du matériau.
L'arme de la découpe
Une scie sauteuse ne saurait être efficace sans son fer de lance : la lame. Pendant la découpe, celle-ci est soumise à des températures élevées et aux forces de torsion imprimées par l'effort de l'utilisateur, d'où l'importance du métal qui la compose. Celui-ci doit être choisi en fonction des matériaux auxquels la scie va être confrontée. L'acier HCS, riche en carbone, est destiné au travail des matériaux tendres comme le bois, les panneaux mélaminés et des matières plastiques. L'acier HAS est capable d'attaquer le métal. C'est aussi un alliage qui peut servir à découper du bois susceptible de contenir des clous. L'acier HSS est un acier trempé, dit « rapide », de haute qualité. On le destine à la découpe des métaux ferreux ou non ferreux et de l'aluminium.
Une scie sauteuse ne saurait être efficace sans son fer de lance : la lame. Pendant la découpe, celle-ci est soumise à des températures élevées et aux forces de torsion imprimées par l'effort de l'utilisateur, d'où l'importance du métal qui la compose. Celui-ci doit être choisi en fonction des matériaux auxquels la scie va être confrontée. L'acier HCS, riche en carbone, est destiné au travail des matériaux tendres comme le bois, les panneaux mélaminés et des matières plastiques. L'acier HAS est capable d'attaquer le métal. C'est aussi un alliage qui peut servir à découper du bois susceptible de contenir des clous. L'acier HSS est un acier trempé, dit « rapide », de haute qualité. On le destine à la découpe des métaux ferreux ou non ferreux et de l'aluminium.
La richesse des alliages
Pour les travaux les plus durs, les fabricants ont mis au point de savants mélanges. On parle alors de « lame bimétal ». L'association HSS/HCS, par exemple, donne des tranchants capables de répondre aux sollicitations les plus extrêmes avec un risque de rupture minimum. Les lames de cette trempe ont une durée de vie de deux à dix fois supérieures aux alliages simples. Elles conviennent pour le bois, les métaux et l'aluminium. Les matériaux abrasifs requièrent encore davantage de dureté. Revêtu de grains en carbure, l'acier HCS sera capable de scier le verre, le carrelage, la fonte, la brique ou encore le béton cellulaire. Les plastiques renforcés à la fibre de verre, le fibro-ciment et les bois durs, ne se laisseront attaquer que par une lame HCS dotée de quelques dents en carbure. Un support HCS, équipé d'une barrette en carbure s'impose, en revanche, pour la coupe de l'acier doux et de la tôle en acier inoxydable.
Pour les travaux les plus durs, les fabricants ont mis au point de savants mélanges. On parle alors de « lame bimétal ». L'association HSS/HCS, par exemple, donne des tranchants capables de répondre aux sollicitations les plus extrêmes avec un risque de rupture minimum. Les lames de cette trempe ont une durée de vie de deux à dix fois supérieures aux alliages simples. Elles conviennent pour le bois, les métaux et l'aluminium. Les matériaux abrasifs requièrent encore davantage de dureté. Revêtu de grains en carbure, l'acier HCS sera capable de scier le verre, le carrelage, la fonte, la brique ou encore le béton cellulaire. Les plastiques renforcés à la fibre de verre, le fibro-ciment et les bois durs, ne se laisseront attaquer que par une lame HCS dotée de quelques dents en carbure. Un support HCS, équipé d'une barrette en carbure s'impose, en revanche, pour la coupe de l'acier doux et de la tôle en acier inoxydable.
Le bon dessin
La composition du métal de la lame ne fait cependant pas tout. Il faut aussi prendre en compte le profil de son tranchant. Chaque type de matériau possède une densité spécifique. Pour parvenir à une qualité de coupe optimale, c'est-à-dire à la fois rapide et sans échauffement excessif, il faut sélectionner une géométrie adaptée des taillants. Celle-ci est définie par plusieurs critères : Le premier d'entre eux réside dans l'écart entre deux dents, que l'on appelle le pas. De manière générale, plus le pas sera minime, plus le travail sera précis. En contrepartie, la lame évacuera moins bien la sciure. Pour les matériaux durs ou pour le métal, on a recours à des lames aux dents rapprochées qui vont permettre une progression lente et efficace.
La composition du métal de la lame ne fait cependant pas tout. Il faut aussi prendre en compte le profil de son tranchant. Chaque type de matériau possède une densité spécifique. Pour parvenir à une qualité de coupe optimale, c'est-à-dire à la fois rapide et sans échauffement excessif, il faut sélectionner une géométrie adaptée des taillants. Celle-ci est définie par plusieurs critères : Le premier d'entre eux réside dans l'écart entre deux dents, que l'on appelle le pas. De manière générale, plus le pas sera minime, plus le travail sera précis. En contrepartie, la lame évacuera moins bien la sciure. Pour les matériaux durs ou pour le métal, on a recours à des lames aux dents rapprochées qui vont permettre une progression lente et efficace.
Les lames spécialisées
Pour les coupes plus grossières, dans des matériaux tendres ou épais comme le bois ou le plastique, un pas plus écarté est envisageable. L'angle de coupe et le dégagement comptent aussi. Lorsque la lame est avoyée, les dents sont décalées par rapport au plan de la lame pour permettre une bonne évacuation de la sciure. Le profil de la denture peut aussi être ondulé. Dans ce cas, elle a un dessin sinusoïdal.
Différentes combinaisons sont d'ailleurs possibles. Des dents fraisées avoyées fourniront un bon travail de coupe brute et une progression rapide dans le bois dur ou tendre, l'aluminium, les matières plastiques et les métaux non ferreux. Une denture fraisée et ondulée imprimera un trait fin et rectiligne dans le contreplaqué, l'acier doux, l'aluminium, les métaux non ferreux et les matières plastiques. Les dents rectifiées et avoyées permettent, elles, des coupes propres et rapides dans le bois et le plastique. Des travaux encore plus précis seront obtenus avec une denture rectifiée et ondulée.
Dans certaines situations, on pourra recourir à des lames encore plus expertes. Celles à largeur réduite ont une silhouette affinée qui permet de travailler efficacement des les courbes. Elles sont spécialement dessinées pour éviter que la scie ne se bloque lors de la découpe des arrondis. Difficile aussi de réaliser des coupes nettes et sans éclat sur la partie supérieure des panneaux de bois fragiles ou mélaminés. Cet écueil est contourné avec une lame à denture inversée. Le sciage s'exerce alors de haut en bas, ce qui épargne le revêtement. Les lames classiques, au contraire, coupent en remontant et tirent donc les petits morceaux de bois vers le haut.
Pour les coupes plus grossières, dans des matériaux tendres ou épais comme le bois ou le plastique, un pas plus écarté est envisageable. L'angle de coupe et le dégagement comptent aussi. Lorsque la lame est avoyée, les dents sont décalées par rapport au plan de la lame pour permettre une bonne évacuation de la sciure. Le profil de la denture peut aussi être ondulé. Dans ce cas, elle a un dessin sinusoïdal.
Différentes combinaisons sont d'ailleurs possibles. Des dents fraisées avoyées fourniront un bon travail de coupe brute et une progression rapide dans le bois dur ou tendre, l'aluminium, les matières plastiques et les métaux non ferreux. Une denture fraisée et ondulée imprimera un trait fin et rectiligne dans le contreplaqué, l'acier doux, l'aluminium, les métaux non ferreux et les matières plastiques. Les dents rectifiées et avoyées permettent, elles, des coupes propres et rapides dans le bois et le plastique. Des travaux encore plus précis seront obtenus avec une denture rectifiée et ondulée.
Dans certaines situations, on pourra recourir à des lames encore plus expertes. Celles à largeur réduite ont une silhouette affinée qui permet de travailler efficacement des les courbes. Elles sont spécialement dessinées pour éviter que la scie ne se bloque lors de la découpe des arrondis. Difficile aussi de réaliser des coupes nettes et sans éclat sur la partie supérieure des panneaux de bois fragiles ou mélaminés. Cet écueil est contourné avec une lame à denture inversée. Le sciage s'exerce alors de haut en bas, ce qui épargne le revêtement. Les lames classiques, au contraire, coupent en remontant et tirent donc les petits morceaux de bois vers le haut.
Des clics et des clacs
Attention, il existe plusieurs types d'emmanchements. En fonction de la marque et du type de la machine, il faut veiller à choisir l'attache appropriée : les accroches en « T » ou en « U » sont les plus courantes. Les machines « nouvelle tendance » acceptent de plus en plus toutes les lames.
Attention, il existe plusieurs types d'emmanchements. En fonction de la marque et du type de la machine, il faut veiller à choisir l'attache appropriée : les accroches en « T » ou en « U » sont les plus courantes. Les machines « nouvelle tendance » acceptent de plus en plus toutes les lames.